Plus le temps passe, plus les personnes perdent leur énergie. Ce qui est tout à fait logique car avec l’âge, nos organes commencent à sentir les répercussions des folies de jeunesse, les os se dégradent et le risque de contracter une maladie est élevé. Chuter, c’est en effet l’une des principales causes de mortalité chez les personnes âgées de plus de 65 ans.
Naturellement, le risque de chuter augmente avec l’âge. La perte d’autonomie devient fréquente après une chute, 40% des seniors hospitalisés suite à cela nécessitent une assistance en établissement.
Traumatisme crânien
Fracture
Personne ne tombe sans avoir mal. À cet âge, tomber n’est pas chose facile et la douleur ne s’estompe qu’au bout d’un certain moment. Plaies, hématomes, contusion voire fractures peuvent en résulter. Déjà que l’âge est élevé, les os sont de plus en plus fragiles, la dégradation du capital osseux est rapide. Le risque de se fracturer est plus élevé. Les conséquences mentales peuvent tout aussi entraîner des rechutes qui affaiblissent la personne.
Syndrome post-chute
Une chute entraîne une autre. Il est constaté chez les personnes âgées qu’après une chute, le syndrome post-chute survient. La peur de retomber à nouveau. Il est quand même compréhensible que cette expérience soit désagréable et fasse souffrir les seniors pendant leur retraite. Une réduction des activités et l’incapacité à réaliser certaines postures caractérisent ce trouble. Une physiothérapie spécifique est requise pour qu’une personne se remette de sa chute.
Dépression
Faire une chute signifie que la maîtrise de soi n’est plus équilibrée. Il s’agit d’un moment de rupture de vie importante, car la personne considère soudainement son vieillissement et sa faiblesse. Ce qui peut entraîner la tristesse voire la dépression. Sans rajouter la crainte de retomber qui plane au-dessus de leur tête à chaque marche.
Bien que ce ne soit pas une situation idéale, le repli sur soi et la perte de confiance en soi suite à une chute entraînent des troubles. Il est connu que la mentale joue un rôle important fondamental dans la vie quotidienne. À partir du moment où le mental est régressif, la crainte d’être debout et de retomber s’accentue.