La grossesse est une période délicate et doit se passer tranquillement pour la santé de bébé et de maman. Cependant, il arrive que ça ne se passe pas toujours comme vous le souhaitez. Les chutes durant la gestation ne doivent pas être prises à la légère, bien que bébé soit protégé par le liquide amniotique, la paroi abdominale et l’utérus.
Zoom sur les risques d’une chute enceinte.
Une chute au premier trimestre
Une chute durant la grossesse n’est pas anodine. Il est rare qu’une chute fasse mal au bébé. Autrement dit, les chutes sont sans conséquences graves pour le bébé. D’ailleurs, durant les premiers mois de grossesse, la taille du bébé est encore petite. Toutefois, il est recommandé de ne négliger aucun risque, bien que le traumatisme soit bénin, le contrôle de la vitalité fœtale en effectuant une échographie et vérifier que la grossesse se déroule normalement sont essentiels.
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Il est rare qu’il y ait un risque d’avortement post-traumatique. Si durant le premier trimestre, la femme enceinte constate des écoulements vaginaux ou si elle est inquiète après une chute, il est important d’aller immédiatement aux urgences obstétricales. La grossesse peut reprendre son cours normal, s’il n’y a pas de problème.
Une chute au deuxième ainsi qu’au troisième trimestre
Au fur et à mesure que la grossesse évolue, une femme enceinte tend à tomber à cause du poids porté qui est de plus en plus éminent. Lorsque le ventre grossit et qu’il y a des chutes, cela peut entraîner des douleurs abdominales, des saignements, des contractions, et le risque d’accouchement prématuré se développe. La rupture utérine, voire un hématome rétro placentaire, c’est-à-dire un décollement du placenta figure parmi les autres risques.
Si la chute est importante, le bébé peut subir un traumatisme ou des fractures fœtales, et dans certains cas, des conséquences plus sérieuses peuvent être constatées, telles que la mort in utéro. Après une chute, la première chose à faire est d’aller voir la sage-femme ou le gynécologue pour réaliser un bilan, même s’il n’y a pas de symptômes. Cela permet d’assurer que la poche des eaux est intacte et le bébé va bien.
Les vertiges durant la grossesse
Dès le début de la grossesse, une femme enceinte subit énormément de changements psychologiques et physiques à cause des hormones. La nidation, ainsi que le développement du fœtus dans le ventre causent des malaises accompagnés de nausées et des vertiges. La pression artérielle est également diminuée, car l’oxygène est désormais partagé entre le bébé et la mère, et peut causer des vertiges.
Il est à noter que l’œstrogène impacte également sur le rythme cardiaque. Une femme enceinte est sujette d’hypoglycémie vu que le fœtus demande également du sucre. Cette hypoglycémie vient avec de la transpiration et des sensations de vertige. De plus, la fatigue en début de grossesse entraînée par la hausse de la progestérone peut faire tourner la tête. Durant les cas extrêmes, une femme enceinte peut faire une chute. Durant la gestation, les risques dépendent de la nature de la chute. Il faut considérer sa violence, ainsi que la partie du corps sur laquelle elle est tombée, il faut être vigilant en cas de chute sur le ventre. Toutefois, cela dépend aussi du terme de la grossesse. Tous ces éléments peuvent avoir de grandes conséquences sur le déroulement de la grossesse.
Les précautions qu’il faut prendre
Que le choc soit minime ou fort, et même si rien de particulier n’est observé, il faut toujours consulter ou se rendre au service d’urgences le plus proche. Il est préférable de rester prudent et de consulter, bien que la chute soit bénigne. Un bilan complet est effectué avec des examens d’imagerie. L’objectif est de réaliser un bilan du traumatisme, de s’assurer du caractère évolutif de la grossesse, de vérifier que la poche des eaux n’est pas percée et de vérifier qu’il n’existe aucune conséquence négative sur le bon déroulement de la grossesse tout comme sur le bébé.
Comment prévenir une chute lors de la grossesse ?
Une chute arrive au fur et à mesure que le ventre d’une femme enceinte grossit, puisque son centre de gravité est modifié, et il y a une mauvaise perception des obstacles au sol. Par conséquent, elle risque de chuter durant le dernier trimestre de grossesse. Afin d’éviter de tomber, il est conseillé d’éviter certains comportements à risque comme l’équitation ou encore le vélo. Une femme enceinte doit installer dans la douche ou dans la baignoire un tapis antidérapant, mettre des chaussons antidérapants, notamment s’il y un escalier à la maison, enlever les objets, les jouets ou les fils par terre, sécuriser les angles des tapis avec un revêtement antidérapant et être vigilante dans les transports en commun.
Il est aussi possible de s’entraîner pour amortir les chutes en faisant du yoga et du stretching pour travailler la souplesse. Cela permet de tomber en fente plutôt que sur les genoux. Les exercices de musculation des bras en faisant des mini-pompes permettent de donner de la force aux triceps, de ce fait, les mains s’élancent pour que la chute soit atténuée.
