Les symptômes de l’hypothyroïdie chez une femme

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La glande thyroïde se trouve dans le cou, sous la pomme d’Adam. C’est l’organe qui détermine le taux de métabolisme du corps en libérant les hormones thyroxine T4 ainsi que le triiodothyroxine T3. Le taux métabolique est le rythme auquel les processus chimiques indispensables à la vie se produisent dans l’organisme.

L’hypothyroïdie est le plus fréquent des troubles thyroïdiens. Ce trouble survient lorsque la glande thyroïde fonctionne au ralenti et ne libère plus une quantité suffisante d’hormones. Le taux métabolique diminue et de nombreuses fonctions de l’organisme ralentissent. Une augmentation de volume de la thyroïde suivie d’un goitre.

L’hypothyroïdie touche 1,5 à 2 % des femmes et 0,2 % des hommes, et est rencontrée avec l’avancement en âge soit 10 % des femmes de plus de 65 ans présentent des signes d’hypothyroïdie. Les femmes sont donc trois à quatre fois plus exposées à l’hypothyroïdie par rapport aux hommes.

Les symptômes de l’hypothyroïdie

La maladie peut se traduire chez une femme par une baisse de la libido et surtout par des troubles du cycle menstruel, arrêt ou diminution du volume ou de la durée des règles ou anormalement abondantes.

Les hormones thyroïdiennes influencent certains enzymes cardiaques, qui contrôlent la contraction du cœur. L’hypothyroïdie peut donc provoquer des palpitations et de la bradycardie qui est un rythme cardiaque trop lent. Ces symptômes cardiaques de l’hypothyroïdie sont particulièrement graves chez les patients souffrant de maladie cardiaque ou ayant d’antécédent cardiaque.

De nombreux hypothyroïdiens développent aussi des anomalies au niveau sanguin comme l’anémie qui est une baisse des globules rouges dans le sang. Le métabolisme des lipides entre autres des graisses, des hypothyroïdiens peut être modifié, encourageant notamment un excès de cholestérol, et donc un risque accru de maladies cardiovasculaires. Le malade risque plus grand d’hémorragie.

La glande thyroïde a besoin d’iode pour bien  fonctionner. Un manque d’iode provoque l’hypertrophie de la thyroïde et un ralentissement de son activité. Aujourd’hui les fabricants de sel ajoutent de l’iode au sel, et la forme d’hypothyroïdie est très rare dans les pays développé. Elle est cependant la principale cause de l’hypothyroïdie dans les pays en voie de développement, dans lesquels l’alimentation est déficiente en iode.

Les traitements de l’hypothyroïdie

Le traitement de l’hypothyroïdie nécessite le remplacement des hormones thyroïdiennes par des éléments synthétiques ou naturels. Le traitement de substitution des hormones thyroïdiennes le plus efficace requiert la prise d’une forme synthétique de T4. Ces comprimés sont offerts à des concentrations variables, et les doses sont modifiées pour chaque patient jusqu’à obtentions de concentrations sanguines appropriées et que les symptômes soient maîtrisés.

La consommation excessive de T4 peut provoquer des effets secondaires graves, tels qu’une dépression. Des doses adaptées pour l’âge et le poids corporel sont administrées au début du traitement, puis elles sont légèrement augmentées jusqu’à ce que les taux de T4 ainsi que de TSH sanguins soient à la normale.

Les suppléments thyroïdiens naturels, qui contiennent des extraits de glandes thyroïdes animales, sont rarement utilisés, car ils peuvent entrainer des réactions allergiques et leur teneur en T4 n’est pas constant.

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