Dépression : quels sont les risques ?

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Une grande tristesse, perte de plaisir, auto-dévalorisation, des pensées morbides, ou encore la malbouffe et l’insomnie, les signes récurrents de ce que l’on appelle « dépression ». La dépression survient suite à un événement grave comme un deuil ou à cause d’une mode de vie précaire et stressant. Néanmoins, les causes biologiques et génétiques n’en sont pas écartées.

Cette maladie peut durer pendant une période allant de quelques jours à des années et touche tous les âges et les genres. Plus de 350 millions des personnes dans le monde sont actuellement sujettes à la dépression. Minimiser à une simple déprime, les maladies dépressives menacent la santé et la vie de son porteur. Découvrez sur ce site web, les formations pour les établissements de santé.

Trouble musculo-squelettique

Les troubles de sommeil des personnes dépressives altèrent les fonctions motrices et cérébrales de l’organisme tant que celui-ci ait des difficultés à l’apprentissage et à la mémorisation. En effet, on associe la dépression à l’augmentation de 39% des risques de fracture et à la baisse de 0,35% de la densité minérale osseuse. On cite aussi des problèmes importants tels que la perte de l’élan ou la diminution des libidos.

Problèmes d’addiction

Les personnes dépressives, dues à un manque de plaisir et d’intérêt ont tendance à chercher des échappatoires pour combler le vide. Les plus communes sont les addictions au mal bouffe, à l’alcool et aux drogues dures, à l’automédication (calmant, somnifère, antidépresseur) ou encore à des sensations fortes. Ces addictions affectent non seulement le métabolisme de la personne et aggravent les symptômes de la dépression, mais mettent en danger directement leur vie par des excès mortels.

État diabétique

Du fait d’un manque de penchant à l’activité physique et de la négligence alimentaire, l’état dépressif développe des états diabétiques de type 2. En effet, la sédentarité et la mauvaise nutrition favorisent les troubles métaboliques comme le surpoids et sont propices au diabète. Non traité et non substitué immédiatement par une mode de vie saine, le diabète entraîne des complications comme l’amputation ou pire, peut-être fatal.

Accident cardio-vasculaire

La dépression est tout d’abord une affaire de troubles psychoaffectifs importants non diagnostiqués. Dans plusieurs cas, le prolongement de ces troubles fragilise le système cardio-vasculaire du sujet. En d’autres termes, les sujets dépressifs risquent le plus de faire des infarctus répétés et risqués.

Suicide

70% des personnes en France souffrant de dépression majeure non prise en charge finissent par un suicide. L’idée de suicide est le fruit des idées noires dues à des sentiments dévalorisants ou à une douleur (physique ou affectif) insupportable. Arrivé à ce stade, la personne présente des signes de dépression majeure.

Dans le cas où elle tente le suicide et ne va pas au bout, elle lance un signe d’alarme censé alerter ses proches. Les personnes à risque d’en arriver au suicide sont celles qui combattent une maladie mortelle et les adolescents « mal dans sa peau ».

Bref, le suicide tout comme les problèmes diabétiques, cardiaques et d’addiction constituent des facteurs risques de décès chez toutes les personnes dépressives.

 

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