Avec près d’un million de français affectés, l’insuffisance cardiaque chronique ne touche pas que les seniors. Victime de nombreux stéréotypes, cette maladie n’est pas toujours bien comprise du grand public. Zoom sur une pathologie entourée d’idées reçues.
Lorsque le cœur a du mal à pomper suffisamment de sang pour couvrir les besoins de l’organisme en oxygène, on parle alors d’insuffisance cardiaque. Il s’agit souvent d’une maladie liée à une difficulté respiratoire, cardiaque ou bien vasculaire qui se complique.
Même si elle touche en règle générale les personnes âgées de plus de 75 ans, il serait trompeur de penser que ce problème est uniquement relié à la vieillesse. En effet, il concerne aussi bien les enfants que les femmes enceintes, et peut être une maladie génétique, de l’alimentation ou encore infectieuse. Les formes que revêtent cet état pathologique sont donc multiples, ainsi que ses causes. D’autant que plusieurs facteurs augmentent le risque de développer la maladie, notamment le tabac, l’obésité, ou encore le diabète.
Symptômes
La manifestation la plus visible dans la majorité des cas se traduit par un essoufflement au moindre effort, lorsque vous marchez ou que vous effectuez de simples mouvements. Il peut d’abord être vécu comme un simple inconfort lors de la respiration, puis s’aggraver au repos ensuite (avec des douleurs dans la poitrine).
Cet état s’accompagne d’une fatigue persistante, du gonflement de quelques parties du corps dans certains cas, ou encore d’un gain de poids et d’une diminution de l’appétit. Il faut consulter un médecin dès les premiers symptômes, afin qu’il vous soumette à une échocardiographie et vous prescrive les médicaments appropriés. De même, une fois la maladie détectée, il faudra être suivi régulièrement par un médecin pour surveiller votre état de santé et faire le point sur d’éventuelles modifications de votre traitement.
Traitement
Parmi les plus prescrits, les bêtabloquants comme le cardensiel permettent de renforcer le travail du cœur et atténuer les symptômes. Ces derniers entraînent en effet un ralentissement du rythme cardiaque et une baisse de la pression artérielle. Une hygiène de vie irréprochable est également indispensable afin d’entretenir au mieux sa condition physique. Contrairement à l’un des stéréotypes associés à la maladie, il ne faut pas limiter son activité physique, bien au contraire.
Sur conseil de votre médecin, qui vous indiquera quel type de sport convient à votre état de santé, vous pouvez vous adonner à de la marche, de la natation ou encore de la course, selon vos préférences. Il va sans dire que l’alcool, le tabac et les excès de nourriture en tout genre ne sont en aucun cas recommandés et peuvent alourdir les symptômes que vous ressentez. Quant au stress, il convient de gérer au maximum son angoisse, grâce à des exercices de méditation ou de yoga, qui travaillent la respiration. Dans les cas les plus graves et sévères, une transplantation cardiaque peut être inévitable, en dernier recours.
