En effet, il est bon de savoir que la flore intime comprend déjà des bactéries qui y sont installés naturellement. Il s’agit effectivement des lactobacilles. Ces bactéries s’installent au-dessus de la muqueuse vaginale et agit comme une sorte de barrière de protection naturelle.
Cet équilibre fragile est très important et doit être absolument respectée. Sinon, une mycose vaginale risque d’apparaitre. Une mycose se caractérise généralement par des rougeurs et des démangeaisons. Il peut éventuellement y avoir des pertes qui ressemblent beaucoup à du lait caillé. Si on prend des mesures dès les premiers symptômes, on peut toujours avoir recours au remède naturel pour se débarrasser de la mycose : utilisation de l’ail par exemple. Sinon, d’autres traitements spécifiques existent.
Comment se présente la mycose vaginale ?
La mycose vaginale ou mycose vulvaire est une infection non dangereuse qui peut atteindre toutes les femmes. Elle n’est pas dangereuse mais elle peut être très gênante. Celle-ci est l’œuvre d’un champignon microscopique appelé Candida Albicans. Généralement, ce champignon atteint le vagin et provoque une infection. Toutefois, il est tout de même possible qu’il atteigne d’autres parties du corps telles que la bouche, les ongles et les replis de la peau. Mais qu’est ce qui peut bien causer cette infection bénigne.
Les premiers symptômes d’une mycose vaginale est l’apparition de rougeur sur la partie intime. Des démangeaisons commencent aussi à apparaitre. Outre ces deux détails, il y également du liquide blanchâtre qui s’écoule du vagin. Généralement ce liquide a un aspect laiteux avec grumeaux. A un stade plus évolué, la mycose se caractérise par de l’écoulement blanchâtres accompagnés d’odeur pas tout à fait perturbante. Mais à un stade où de l’écoulement verdâtre sort de l’orifice vaginal et que celui sent comme l’odeur de poisson ou de saumonée, on est en présence d’une vaginose bactérienne. A lire aussi : https://www.planetmedica.fr/myscoses-ongles/
Mycose vaginale : quels sont les facteurs favorisants ?
Tous ceux qui peuvent être à l’origine de la rupture de l’équilibre de la flore intime peuvent provoquer une mycose vaginale. Ici, on fait surtout allusion à l’utilisation des savons pour les toilettes intimes. Le fait de porter des sous-vêtements trop serrés peut également provoquer des irritations. Mais d’autres facteurs qui ne peuvent pas être éviter provoquent également la mycose vaginale. S’ajoute à cela, la grossesse, la ménopause, le diabète et même l’excès de chaleur.
Le fait de pratiquer trop de sport peut aussi développer cette infection. Et certainement la prise d’antibiotiques. Un manque d’attention de rien du tout peut provoquer une apparition de mycose. Voila pourquoi, il est impératif de connaitre certaines astuces pour l’éviter.
Comment ne pas attraper une mycose vaginale ?
Pour éviter qu’apparaisse et se développe une mycose vaginale, on doit adopter quelques gestes simples. D’abord, il est très important de toujours agir dans la douceur. Voici donc les bons réflexes quotidiens. Il est essentiel de réaliser une hygiène intime régulière mais pas trop. Trop de nettoyage risque de détruire la barrière de protection naturelle sur la muqueuse vaginale. Le mieux serait de réaliser un toilettage complet chaque jour, et pas plus de deux.
On peut utiliser un nettoyant doux conçu spécialement pour les douches intimes : les savons avec un PH alcalin doux peuvent aussi faire l’affaire. Ce PH se situe entre 4 et 5.5. Ou bien nettoyer la zone fragile avec simplement de l’eau claire peut déjà suffire. Les douches vaginales agressives sont à éviter. Essayer de toujours adopter des gestes doux. Après chaque toilette il faut s’assurer que la partie génitale soit bien sèche.
Comment soigner une mycose vaginale ?
Lorsque la mycose s’installe, on doit faire tous les moyens pour le soigner. Le traitement courant consiste à une application d’anti- fongiques pour une durée de trois semaines environ. Les anti- fongiques peuvent être en ovules et à insérer dans le vagin. Ou aussi en crème. Cette dernière doit être appliquée sur la vulve 1 à 2 fois par jour. Il peut aussi arriver que le médecin appuie le traitement avec la prise de comprimé par voie orale lorsque celle-ci est nécessaire. Toutefois il faut faire très attention.
Avant de prendre des médicaments il faut consulter un médecin même si celle-ci est une infection bénigne. Le traitement de la mycose doit se faire à deux lorsque le partenaire commence à être irrité. Si d’autres symptômes autres que ceux qui sont cités ci-dessus apparaissent, il vaut mieux se faire ausculter par un médecin ou un gynécologue. Il peut s’agir d’une autre forme de maladies comme les maladies sexuellement transmissibles (l’herpès génital par exemple).
Mycose vaginale : traitement intravaginal et traitement oral
Le traitement intravaginal nécessite l’utilisation des préparations intravaginales qu’on ne peut acheter que dans les pharmacies. Toutefois l’achat peut se faire sans ordonnances. Mais cela n’influe en aucun cas leur efficacité. Notamment les dérivés azoles tels que miconazole, éconazole etc.
Les polyènes peuvent également traiter la mycose. Néanmoins les dérivés azoles restent les plus efficaces lorsqu’il s’agit de soin intravaginal. L’acide borique peut aussi soigner mycose. Pour ce qui est du traitement oral le fluconazole s’avère être un excellent remède. On doit pour cela prendre celui de 150 mg en une prise. Il est autant efficace que les traitements intravaginaux.
Comment traiter une mycose vaginale avec de l’ail ?
On est nombreux à connaitre les vertus incroyables de l’ail. Et ces derniers sont connus depuis des siècles. Effectivement, l’ail peut être une alternative efficace pour le traitement de la mycose vaginale. Si on détecte les premiers symptômes très tôt, il est encore possible de la traiter avec de l’ail cru. Dès qu’une démangeaison se fait sentir sur la partie génitale, on prend une gousse d’ail, on l’épluche et on le couvre à l’aide d’une compresse. On le met ensuite dans le vagin tel un suppositoire pendant la nuit et on l’enlève le matin au réveil. Cette méthode peut stopper net l’infection. Mais c’est encore possible lorsque les symptômes ne s’arrêtent qu’aux démangeaisons et aux irritations. Une fois que des pertes un peu sales et avec une légère odeur désagréable apparaissent, il est déjà trop tard. Il faut tout de suite aller chez le médecin.
