Il est parfois laborieux de reprendre son souffle au cours d’un exercice physique quelconque ou intense, ou même au repos. Nous allons voir ensemble d’où peuvent provenir ces difficultés afin de mieux les cerner et guérir certaines pathologies liées de près ou de loin au thorax.
L’ensemble de la médecine
C’est pratiquement toute la médecine qui se cache derrière les difficultés respiratoires. S’il s’agit du nez bouché ou une rhinite par exemple, on est sur quelque chose de mécanique. En revanche, nous avons l’essoufflement qui est une adaptation de l’organisme. Lorsque l’organisme a besoin d’oxygène, vous allez passer d’un mouvement respiratoire que vous ne sentez pas (d’habitude l’on respire de manière inconsciente et automatique) à une difficulté c’est-à-dire la perception et vous mouvements vos devenir conscients.
Ils vont ainsi passer d’un automatisme à quelque chose où il faut aller chercher de l’air, comme lors des pathologies du thorax. Il faut alors se poser la question de savoir si c’est quelque chose de bénin ou de plus sérieux. Parmi les causes on peut identifier :
Les poumons
Cela peut venir du jour au lendemain avec de la fièvre et des douleurs sur le côté, cela peut ainsi être une pneumonie par exemple (infection bactérienne du poumon). Si vous avez une partie du poumon infectée, vos capacités respiratoires vont être diminuées. C’est donc une des causes classiques chez les sujets jeunes d’une difficulté respiratoire un peu brutale avec un contexte de fièvre.
Il convient alors de consulter pour recevoir un traitement antibiotique. D’autres infections pulmonaires peuvent causer ces problèmes comme la bronchite chronique avec un problème respiratoire crescendo. C’est d’ailleurs l’une des causes respiratoires les plus fréquentes qui peut même vous mener aux urgences voire en réanimation.
De façon générale, dès que le poumon fonctionne mal (décollé, bulles à l’intérieur, infections…), cela cause des difficultés respiratoires. Le pneumothorax c’est le poumon qui se décolle par exemple.
Les maladies cardio-vasculaires
Cependant, il n’y a pas que les poumons. Les problèmes cardio-vasculaires peuvent être à l’origine de difficultés respiratoires. Si la pompe vasculaire marche moins bien, votre organisme a besoin d’oxygène et pour aller extraire cet oxygène, votre système respiratoire va venir compenser la pompe cardiaque dysfonctionnelle. Ainsi, plus la pompe cardiaque marche, plus le système pulmonaire va être mis à contribution et plus vous allez augmenter votre fréquence respiratoire pour aller chercher de l’oxygène.
Vous avez aussi ce que l’on appelle la dyspnée d’effort, lorsque votre système cardiaque n’arrive plus à s’adapter à l’effort (ex : monter des escaliers ou simplement marcher, porter des courses…). Elle peut refléter une pathologie pulmonaire comme un asthme d’effort mais également une insuffisance cardiaque. Il faut alors consulter très vite. De plus, il existe beaucoup de causes de dyspnée qui sont bénignes.
L’anxiété
Angoisse et attaques de paniques sont une des manifestations somatiques des difficultés respiratoires. On a une angoisse et on va avoir l’impression de manquer d’air. C’est quelque chose de relativement classique. La crise d’angoisse se manifeste par cette dyspnée, cette difficulté respiratoire et c’est vraiment très impressionnant. Il faut alors tenter de se calmer, redescendre un peu.
Un des tableaux cliniques est la tétanie ou spasmophilie. Il est alors conseiller de faire quelques mouvements respiratoires dans un sac, mais peu longtemps au risque de manquer d’oxygène.
En effet, lorsque l’on a une crise de panique, on hyper ventile c’est-à-dire que l’on augmente fortement la fréquence respiratoire et donc le gaz carbonique va sortir et rentrer moins d’oxygène. Ce gaz carbonique qui diminue dans votre sang va être interprété par votre organisme comme une difficulté respiratoire.
Il faut alors encore augmenter le rythme respiratoire pour pouvoir essayer de reprendre un souffle normal. Ainsi, le fait de respirer dans un sac plastique permet de ré inspirer le gaz carbonique et rééquilibrer au niveau sanguin pour redonner un signal correct au système nerveux qui commande la respiration.
