Arthrose cervicale : comment la reconnaître et la soigner ?

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Pathologie qui affecte le cartilage des articulations, l’arthrose touche majoritairement des personnes de plus de 50 ans. Dans le cas d’une arthrose cervicale, aussi appelée cervicarthrose, ce rhumatisme atteint les vertèbres cervicales et engendre douleurs, raideurs et maux de tête. Voici quelques conseils pour reconnaître l’arthrose cervicale et mieux vivre avec.

Les causes de l’arthrose cervicale

L’arthrose est une déformation dite froide car elle ne provoque pas de boursouflure ou de gonflement visible. Ce rhumatisme atteint le cartilage qui protège les articulations et empêche les os de frotter entre eux. Le cartilage d’une articulation saine se détruit et se régénère tout seul. S’il est usé, le cartilage se détériore plus vite qu’il ne se reconstruit et provoque ainsi des douleurs.

Comme pour toutes les formes d’arthrose, les causes de cervicarthrose sont surtout des facteurs aggravants. Puisque l’arthrose se caractérise par une dégradation du cartilage qui protège les articulations, une sollicitation excessive de cette articulation peut être considérée comme une cause majeure. L’usure prématurée du cartilage peut être provoquée par de longues périodes d’immobilité (carrières militaires, métiers de la police par exemple). Autrement, il faut savoir que l’arthrose touche fréquemment cette partie du corps en raison du poids de la tête qu’elle soutient.

Diagnostiquer une arthrose cervicale

Pour savoir si l’on est atteint d’arthrose cervicale, plusieurs signes peuvent apparaître :
• Des douleurs au niveau de la nuque
• Des raideurs dans le cou
• Des céphalées (maux de tête)

Même s’il s’agit d’une pathologie chronique, l’arthrose comprend des épisodes inflammatoires, appelés crises ou poussées d’arthrose. Les symptômes suivants peuvent aider à les reconnaître :

• Une douleur articulaire beaucoup plus intense qui survient en quelques jours, sans raison apparente ;
• Des douleurs qui apparaissent aussi la nuit, alors que l’arthrose provoque essentiellement des douleurs à l’effort et en journée ;
• Des manifestations physiques comme des gonflements, boursouflures ou rougeurs au niveau de l’articulation ;
• Des raideurs de plus de 15 minutes au réveil.

Afin de confirmer le diagnostic de l’arthrose, le médecin généraliste ou rhumatologue procèdera à plusieurs examens complémentaires. En premier lieu, il palpera la zone du rachis cervical pour y déterminer le niveau de douleur et de mobilité. Comme l’arthrose n’est pas la seule pathologie à provoquer ce type de douleurs, la palpation sera suivie d’examens des épaules et des membres supérieurs (d’un point de vue physique et neurologique). Enfin, des radiographies seront également nécessaires pour compléter le diagnostic.

Les traitements de l’arthrose cervicale

S’il n’existe pas encore de traitement pour guérir l’arthrose cervicale, différentes méthodes peuvent néanmoins soulager le patient.

Afin de diminuer les douleurs, un traitement médicamenteux est le plus souvent prescrit. Ainsi, que ce soit pour calmer des douleurs chroniques ou une poussée d’arthrose, le rhumatologue pourra conseiller la prise :

• d’antalgiques : on différencie les antalgiques périphériques, qui agissent directement sur la douleur arthrosique, des antalgiques centraux, qui modifient la perception de la douleur par le cerveau ;
• d’anti-inflammatoires non stéroïdiens, particulièrement recommandés en cas de poussées d’arthrose ;
• de myorelaxants, pour relaxer les muscles du cou (à associer éventuellement à un collier mousse).

Contrairement aux autres formes d’arthrose où la chirurgie peut être envisagée après 60 ans, elle est extrêmement rare dans le cas de l’arthrose cervicale. En effet, la zone à opérer, proche de la moelle épinière est extrêmement délicate à manipuler. Pour ces mêmes raisons, les infiltrations sont également peu préconisées.

Cependant, divers exercices peuvent être pratiqués dans le but de soulager l’articulation : mouvements de rotation circulaire, d’inclinaison latérale ou de flexion/extension.
En cas de doute sur votre état de santé, consultez rapidement un médecin. A lire aussi notre article pour découvrir les différences entre le Nurofen et le Doliprane.

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